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Après avoir étudié des échantillons purs, Rey regarda les solutions de chlorure de lithium et de chlorure de sodium. Le Chlorure de lithium détruit les liens hydrogène, tout comme le chlorure de sodium, mais dans une moindre mesure. Le pic était effectivement plus petit pour une solution de chlorure de sodium, et avait disparu complètement pour une solution de chlorure de lithium Connaissant les affirmations des homéopathes selon lesquelles le lien hydrogène peut survivre aux dilutions successives, Rey décida de tester des échantillons dilués théoriquement jusqu'à 10-30 g/cm3 - bien au-delà du point où n'importe quel ion de la substance originale puisse subsister. "Nous pensions qu'il pourrait être intéressant de mettre cette théorie à l'épreuve", dit-il. |
Chaque dilution fut effectuée selon un protocole très strict, vigoureusement agitée à chaque étape, comme font les homéopathes. Quand Rey compara les solutions ultra-diluées de chlorure de sodium et de lithium avec l'eau pure ayant subi le même processus. La différence entre les pics de thermoluminescence comparée avec l'eau pure était toujours présente ( voir graphique ).
"A notre grande surprise, les éclats de thermoluminescence des trois systèmes étaient substantiellement différents", dit-il. Il pense que ce résultat prouve que le réseau des liens hydrogène dans les échantillons étaient différents.
Martin Chaplin de l'université de Londres South Bank, un expert de l'eau et des liens hydrogène, n'est pas si sûr. "La logique de Rey pour la mémoire de l'eau semble très improbable", dit-il. "La plupart de liens hydrogène dans l'eau liquide se réarrangent quand elle gèle".
Il met l'accent sur le fait que les deux pics de thermoluminescence observés par Rey se produisent autour des températures où l'eau est connue pour subir des transitions entre différentes phases. Il suggère que des quantités minuscules d'impuretés dans les échantillons, peut-être dues à un mélange inefficace, auraient pu se concentrer à la frontière entre différentes phases dans la glace et causer les changements de thermoluminescence.
Mais Raphaël Visocekas, expert en thermoluminescence à l'université Denis Diderot de Paris, qui a observé Rey alors qu'il effectuait certaines expériences et dit qu'il est convaincu. "Les expériences montrent une belle reproductivité", a-t-il déclaré au New Scientist. "C'est de la physique fiable". Il ne voit pas pourquoi les modèles des liens hydrogène dans les échantillons liquides ne survivraient pas au gel et affecteraient l'arrangement moléculaire de la glace.
En fonction de sa propre expérience, Benveniste prône la prudence. "C'est un travail intéressant, mais les expériences de Rey n'étaient pas en aveugle et bien qu'il dise que ses travaux sont reproductibles, il ne dit pas combien d'expériences il a fait", dit-il. "J'ai appris à mes dépens que sur un terrain aussi controversé, il est obligatoire d'être aussi inattaquable que possible".
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Source : http://www.newscientist.com/news/news.jsp?id=ns99993817
Traduction de l'article de Monsieur Lionel Milgrom du
Guardian,
du jeudi 15 mars 2001.
Traduction de l'article de Monsieur Andy Coghlan dans le
New Scientist,
du 7 novembre 2001.
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