Abel
L'homme serait le résultat de l'évolution d'un ancêtre commun avec les singes, qui aurait tout au plus 6 millions d'années. Plusieurs éléments concordent pour situer son origine unique en Afrique :
L'Afrique, couverte de forêts équatoriales il y a quelques millions
d'années, vit sa partie orientale s'effondrer. Ensuite, l'homme se répand à travers le globe, à raison de 50 kilomètres par génération, poussé par l'accroissement de la population. Ceci est la théorie établie par le paléontologue anthropologue français du Collège
de France, Yves Coppens, après sa fameuse découverte de Lucy, âgée de
3 millions d'années, à l'est du rift. Depuis, l'équipe du professeur Tim White a découvert en Ethiopie, en 1992,
l'Ardipithécus Ramidus, âgé de 4,4 millions d'années. A 2 500 kilomètres à l'ouest, après 12 ans de recherches, le paléontologue français Michel Brunet, de l'université de Poitiers, découvre, dans le désert tchadien, un fragment de mâchoire d'australopithèque ( singe du sud ) dévoilé par le vent. Envers et contre tous, M. Brunet a vu son courage récompensé en janvier 1995. Il baptisa son hominidé du prénom de son collègue et ami, décédé quelques années plus tôt. Michel Brunet et son collègue de Harvard, David Pilbeam, sont allés voir à l'ouest si Yves Coppens avait raison ou tort, et cette transgression du dogme a porté ses fruits en nous révélant Abel. Ce qui ne remet pas en cause la valeur de M. Coppens qui a finalement accepté la découverte incontestable sans querelles de bas étages. C'est ainsi que la science avance et il devrait en être de même dans tous les domaines. Mais que faisait Abel, plus âgé de 500 000 ans et plus évolué que Lucy, si loin à l'ouest, au coeur de la forêt avec les grands singes ? Les dinosaures ont régné sur la terre pendant 150 millions d'années. Ils ont totalement disparu, il y a 65 millions d'années, en moins d'un million d'années, sans doute après la collision d'une météorite d'une dizaine de kilomètres de diamètre qui a laissé sa cicatrice au Yucatan ( Mexique ). Il existait déjà, en même temps que "les terribles lézards", de nombreux mammifères. Si des hominidés ont existé aussi à cette époque, ce qui est en parfait accord avec la théorie de la Bipédie Initiale, il semble plausible qu'eux non plus n'aient pas survécu à la même catastrophe planétaire. Si tel est le cas on devrait en trouver des traces... Page suivante ( les fossiles d'hominidés impossibles ) L'évolution La Bipédie Initiale Les fossiles d'hominidés impossibles Les empreintes d'hominidés impossibles Les Burdigaliens du Serre de Brigoule L'extinction des Dinosaures Les Dinosaures impossibles Les objets fossiles impossibles L'échelle des temps géologiques Toumaï L'origine ancienne de l'Homo Sapiens Sommaire Les "news" Les Hérétiques Archéologie Paléontologie Sciences de la Vie Phénomènes Parapsychologiques OVNI Sciences de la Terre Astronomie Sciences Physiques Mathématiques Mythes et Légendes Cryptozoologie Sindonologie Notes : 13 :
Merrit Ruhlen, linguiste à l'université de Stanford
( Californie ), a mis en évidence l'existence de mots fossiles qui
ont laissé des traces dans les 5 000 langues parlées dans le monde.
Exemple :
14 : Les recherches de Michael Hammer, généticien de l'université de Tuckson ( Arizona ), en pistant l'origine des chromosomes Y, transmis de père en fils, et par l'étude de l'ADN mitocondrial, pour les lignages féminins, et d'autres marqueurs du génôme humain, montrent une origine commune chez les chasseurs-cueilleurs d'Afrique du sud, les Bushmans. Copyright Les Découvertes Impossibles © 2000-2010 All rights reserved Marc ANGEE, |