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L'évolution

Pendant des siècles, l'homme a été considéré comme le résultat d'un acte de
création divine.
Après avoir observé la nature tout autour du monde à bord du "Beagle",
pendant de nombreuses années, Darwin analysa durant les vingt
années qui suivirent toutes les données collectées.
C'est ainsi qu'il en arriva à la conclusion que toutes les créatures vivantes
procèdent de créatures antérieures selon un mécanisme de sélection
naturelle, y compris l'homme.
Selon lui, les espèces vivantes subissent des variations aléatoires, et
seules celles qui se révèlent favorables à leur survie, au sein de leur environnement
particulier, sont conservées et transmises ( Darwin ignorait tout de la
génétique ).
Aujourd'hui, il subsiste trois courants principaux
évolutionnistes :
- Le néolamarckisme.
( 5 )
- Le néodarwinisme.
( 6 )
- Le néomutationnisme.
( 7 )
Par l'observation des faits en sa possession, Darwin a
littéralement fait exploser la théorie du
vivant établie depuis des siècles en tant que dogme immuable.
Mais, maintenant, malheur à celui ou à celle qui ose remettre
en cause le nouveau dogme, le binôme mutations aléatoires /
sélection naturelle.
Pourtant de nombreuses failles commencent à apparaître dans
cette théorie linéaire, lente, qui sans remettre en cause
l'ensemble du modèle, pourraient nous amener vers de nouvelles hypothèses
( dans un premier temps, à une synthèse des trois courants majeurs...
ensuite...? ) :
-
Le scénario darwinien explique mal l'extrême
diversité des espèces, notamment au cambrien. |
 |
Selon les observations, l'hypothèse de phases d'intense
diversification alternant avec des extinctions en masse est plus
vraisemblable. |
 |
L'absence des chaînons manquants des différents types,
est en faveur du basculement rapide des espèces qui semble
varier de 5 000 à 50 000 ans.
( 8 )
L'hérédité "lamarckienne" semble mieux rendre
compte des brusques évolutions de certaines espèces.
( 9 )
Dans les années "80", des expériences, notamment sur des
bactéries, ont démontré qu'un environnement
défavorable peut provoquer des mutations très rapides.
( 10 )
Des modèles informatiques ont mis à mal les fondements
même du darwinisme selon lequel la sélection naturelle
garantit un accroissement constant de l'adaptation des populations
à leur environnement.
( 11 )
Ainsi, à partir des premières cellules, apparues il y a 3,5
milliards d'années, la Vie
n'a cessé de se complexifier, jusqu'à l'apparition des dinosaures, des
mammifères et enfin de l'homme.
On note cependant plusieurs extinctions massives au cours de
l'évolution, il y a 440 millions d'années, 250 millions d'années, et
enfin 65 millions d'années avec l'extinction des dinosaures.
Certains avancent que les catastrophes au niveau planétaire seraient
cycliques, selon une périodicité variant entre 26 et 32 millions d'années.
Il faut noter une théorie ( très hérétique ), initiée par
l'allemand Max Westenhöfer
( vers la fin des années 20 ) et le belge Serge Frechkop basée entre autre sur l'étude des embryons,
le morphotype humain serait le plus "primitif" chez tous les primates.
 |
Ce sont maintenant le zoologiste belge Bernard Heuvelmans et
l'ichtyologiste et zoologue franco-allemand François de Sarre
( spécialiste de l'évolution des vertébrés ) qui sont les défenseurs
de la théorie dite de la "Bipédie Initiale".
Ce ne serait pas l'Homme qui descend du singe mais le singe qui descend
de l'Homme !
Pour en savoir plus sur cette théorie hérétique, rendez-vous sur le site du
Centre d'Etudes et de Recherches sur la Bipédie
Initiale de François de Sarre. |
Merci à Monsieur François de Sarre pour tous ses précieux renseignements
Dernièrement trois nouvelles hérésies sont apparues.
-
L'une émane de Jean Chaline, paléontologue,
Laurent Nottale, astrophysicien, et Pierre Grou,
économiste. Elle remet en cause le dieu hasard,
en le remplaçant par une loi mathématique fractale.
( 12 )
-
Une autre est venue de la paléontologue Anne Dambricourt-Malassé.
Elle remet en cause l'évolution de l'homme par adaptation progressive à un
nouvel environnement, après avoir mis en évidence une "bio-dynamique
craniofaciale".
Cette dynamique serait le moteur de l'évolution.
- Fin 1999, la paléontologue
Yvette Deloison
fit sensation en publiant un article intitulé : "L'Homme ne descend pas d'un primate
arboricole ! Une évidence méconnue".
L'ancêtre commun des australopithèques, des grands singes et de l'Homme était
un primate bipède d'il y a environ 25 millions d'années !
( Voir le
Groupe d'étude de la Bipédie Originelle )
Un pas de plus vers la Bipédie Initiale ?
Un autre avec le
"Millennium
Ancestor" ?...
Encore un autre avec Toumaï ?...
...à suivre...
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( la découverte d'Abel )
Abel
La Bipédie Initiale
Les fossiles d'hominidés impossibles
Les empreintes d'hominidés impossibles
Les Burdigaliens du Serre de Brigoule
L'extinction des Dinosaures
Les Dinosaures impossibles
Les objets fossiles impossibles
L'échelle des temps géologiques
Toumaï
L'origine ancienne de l'Homo Sapiens
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Notes :
Le néolamarckisme :
du lamarckisme novateur, on ne retient désormais
que le concept d'hérédité des caractéristiques
acquises, comme mécanisme de l'évolution.
De nouvelles espèces naissent grâce à la transmission
héréditaire, pour mieux s'adapter à l'environnement.
Par exemple, les girafes ont allongé leur cou parce que leurs
ancêtres n'ont cessé de s'étirer pour atteindre le
feuillage des arbres de plus en plus haut.
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Le néodarwinisme :
selon cette théorie adaptée des concepts
de Darwin, l'évolution est un processus lent et graduel de
légères variations génétiques
commandé par la sélection naturelle.
La domestication de certaines espèces animales et
végétales montre comment cette loi peut
agir par sélection artificielle.
Or les fossiles, témoins du passé, nous montrent plus
d'espèces disparues au cours du temps que d'espèces vivant
actuellement sur la Terre. Par conséquent ce serait le milieu
naturel qui déterminerait quelles sont les espèces aptes
à survivre.
retour
Le néomutationnisme :
héritage du botaniste hollandais De Vries,
qui remit en cause, au début du XXe siècle,
le caractère lent et graduel de l'évolution, en soutenant
l'idée de mutations brutales.
Ce renouveau repose sur deux modèles des années "70":
- Celui,"neutraliste", du japonais M. Kimura, qui a
montré que la majorité des mutations génétiques
sont neutres vis à vis de la sélection naturelle,
et qu'elles n'en demeurent pas moins un facteur d'évolution.
retour
- Celui,"saltationiste", des américains
S. J. Gould et N. Eldredge, qui en observant notamment les trilobites,
montrent que certaines espèces passent par des périodes
de longue stabilité, puis par de brutales variations
génétiques, pouvant mener rapidement ( relativement,
par rapport à l'échelle des temps géologiques )
à l'apparition de nouvelles espèces qui s'imposent.
Ainsi l'évolution s'opèrerait plus par variations
génétiques, neutres ou de forte ampleur, que par une
lente et graduelle sélection naturelle.
retour
9:
E. Jablonca et M. Lamb, Epigenic inheritance and
evolution : the lamarckian dimension, Oxford University Press, 1995.
retour
10 :
Des souches de la bactérie Escherichia Coli,
incapables d'utiliser le lactose, se sont multipliées dans un milieu
ne leur fournissant que du lactose. Une mutation adaptive s'est très
rapidement produite et étendue à toute la population.
retour
11 :
Travaux de Stuart Kaufmann, biologiste de l'institut de
Santa Fe ( Nouveau Mexique ).
retour
12 :
Laurent Nottale, Jean Chaline, Pierre Grou,
Les arbres de l'évolution, ed. Hachette science.
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Max Westenhöfer (1871-1957) :
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Il passa sa thèse de médecine, spécialiste en pathologie, à l'université de
Berlin en 1894, puis exerça alternativement en Allemagne et au Chili.
Il fit sa première publication sur la Bipédie Initiale en 1923. |
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Serge Frechkop (1894-1967) :
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Il devient Docteur es-Science à Moscou en 1922, puis il s'installe en Belgique
en 1925 où il deviendra Chef de la Section des Vertébrés Récents à l'Institut
Royal des Sciences Naturelles de Bruxelles.
Ses prises de position en faveur de la Bipédie Initiale sont incluses dans ses
"Notes sur les Mammifères" de 1930 à 1965 et dans son livre édité en 1953
(aux éditions Sobeli) : "Le problème de la genèse de l'Homme". |
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François de Sarre :
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Zoologiste, ichtyologue, franco-allemand né en 1947, il est diplômé de l'Université de
Sarrebruck.
Ses études sur les poissons l'ont poussé à s'intéresser à l'Evolution et à la Cryptozoologie.
Il réside maintenant à Nice où il a fondé le
Centre d'Etudes
et de Recherche sur la Bipédie Initiale.
( CERBI, BP65, F 06022 Nice cedex ) |
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