Les plus vieilles
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Nous avions presque pris pour acquis que le coelacanthe ( poisson vieux de 390 millions d'années ) était l'ancêtre des amphibiens, des reptiles et même de l'homme selon les théories actuelles. La preuve du plus vieil animal ayant marché sur la terre ferme nous vient d'un fossile du genre mille-pattes trouvé dans la région de la Gaspésie dans une formation d'environ 390 millions d'années. Mais dans un rapport de la Commission géologique du Canada de 1863, le géologue Logan parle d'empreintes fossiles trouvées dans la région de Beauharnois, empreintes qu'il attribue à des crustacés ( eurypterides ), mais ce n'est qu'une hypothèse. Le géologue Logan confirme dans son rapport que ce type de roche correspond à un milieu sédimentaire marin.Par ailleurs, il décrit des traces de vent qui confirmeraient que ces empreintes auraient été faites à marée basse. Dans son rapport sur les Basses-Terres du Saint-Laurent de 1987, M.Yvon Globensky géologue décrit deux empreintes provenant de la région de Montréal, qu'il appelle des traces biosédimentaires. Il s'agit d'une formation rocheuse de 530 millions d'années d'après ce rapport. Ces traces sont semblables aux empreintes décrites dans le rapport de Logan de 1863. En 1987 nous sommes au même point qu'en 1863. On ne peut dire grand-chose de ces empreintes sinon que nous les attribuons à des animaux, mais à quels animaux ? On n'en sait rien. En 1990 nous avons étudié ce site de la région de Montréal pour prendre des moulages des deux empreintes inventoriées par M. Globensky et nous avons trouvé une autre empreinte du même genre et de même grosseur que celles que Logan et Globensky mentionnent dans leur rapport respectif. En juin 1991, au Congrès international sur les vertébrés inférieurs tenu é Miguasha, nous y avons présenté les autres empreintes inconnues comme des empreintes de crustacés qui ont laissé leurs traces à marée basse il y a 530 millions d'années. Nous nous sommes rendus le 27 janvier 1993 à l'Insectarium de Montréal pour faire des études comparatives avec des animaux vivant actuellement. Nous sommes persuadés que les traces que Logan et Globensky appellent des traces biosédimentaires sont des traces laissées par des animaux qui ressembleraientt à des centipèdes. Quatre empreintes fossiles semblables ont été comparées et nous avons observé que la forme du mouvement de l'animal était similaire dans les quatre empreintes et se déplacait en décrivant des "S", un peu comme une chenille. La méthode de frottis brut ( scientifique ) nous a montré une paire de pattes par segment tout comme les centipèdes. Nous avons trouvé depuis ce temps sur le même site, deux autres empreintes de centipèdes, trois nouvelles empreintes et les traces d'un reptile ( nous sommes en train de vérifier cette hypothèse ). Une empreinte d'un autre reptile a été trouvée dans une autre région du Québec. Toutes ces empreintes sont les plus vieilles du monde et tendent à démontrer que le coelacanthe n'est pas l'ancêtre des amphibiens et des reptiles, encore moins le nôtre. En septembre 1995, la revue internationale Sciences & Avenir publie dans sa page actualité : "Deux chercheurs, Nigel Trewin, de l'Université d'Aberdeen en Ecosse, et Ken McNamara, du Musée de l'Australie occidentale, ont découvert dans le parc national australien de Kalbarri une douzaine d'empreintes. Des empreintes d'une créature proche d'un énorme mille-pattes; enfin, certaines traces appartiennent probablement à des eurypterides, des animaux ressemblant à des scorpions géants. Cette formation rocheuse daterait de 420 à 450 millions d'années". Dans la région de Montréal la formation rocheuse qui contient les empreintes que nous avons étudiées est 100 millions d'années plus vieille que la formation rocheuse d'Australie. Ces mêmes chercheurs ont trouvé dans le parc Kalbarri des traces qui ressemblent à celles d'un animal à quatre pattes et possédant une colonne vertébrale, un proto-amphibien. Pour l'instant, Nigel Trewin demande du temps pour mieux analyser les éléments dont il dispose. Comme nous l'avons publié dans le document que nous avons remis officiellement aux participants du Congrès international de juin 1991, nous mentionnions que si nous voulions trouver des preuves de l'existence des vertébrés inférieurs avant 500 millions d'années, il faudrait chercher des empreintes fossiles plutôt que des os de fossiles puisque les pierres sont généralement métamorphiques à ces périodes géologiques. Nous pouvons observer que le poids de l'animal est du côté droit, puisque les traces des pattes du côté droit sont assez nettes sur le frottis brut et celles du côté gauhe ne sont presque pas visibles. Nous avons copié le côté gauche et nous l'avons reproduit à droite, après l'avons inversé à l'horizontal. Cet exercice nous permet de voir dans l'ensemble le dessous du crustacé. Imaginez le crustacé marchant sur une plaque de verre et vu du dessous. |
Bibliographie
Rapport de progrès, Commission géologique du Canada, Logan. 1863
Leclerc, Yvon (1993), Les vertébrés avant l'heure. Conférence à la Société de biologie de Montréal, 12 oct.
Sciences & Avenir, septembre, 1995
Le Soleil de Québec. Nouvelles de l'Agence Reuter
Earth. Août 1995.
Leclerc, Yvon (1993) Voyage au coeur de la pierre. Conférence à la Société des professeurs de géographie du Québec. 19 juin.
Yvon Globensky.Rapport géologique des Basses-Terres du St-Laurent , 1987 (MM 85-02) Ministère de l'Énergie et des Ressources. Québec.
Leclerc, Yvon .(1991) Premier voyage au coeur de la pierre. Édité par la Société Scientifique Parallèle inc., 137 p. ISBN2-921344-00-9.
Leclerc, Yvon .7 th International Symposium, Studies of early vertebrates, abstracts, Editors : Daniel Vezina and Marius Arsenault Parc de Miguasha 1991.
Leclerc, Yvon .(1991) Premier voyage au coeur de la pierre. SPECTRE, Association des professeurs de science du Québec. Volume 20-Numero 4.
Leclerc, Yvon .V11e Symposium International, Étude des vertébrés inférieurs, résumés, Éditeurs : Daniel Vézina et Marius Arsenault Parc de Miguasha 1991.
M. Yvon LeclercYvon Leclerc, chercheur et conférencier
C.P. 61 N.-D.-du-Mont-Carmel, Québec
Canada. G0X 3J0
Revue Dialogue Scientifique ... vol. 1, no: 2, décembre 1995
Publiée par la Société Scientifique Parallèle inc..
ISSN 1195-9967
Publié sur ce site avec l'accord de l'auteur, M. Yvon Leclerc.
Adresse originale :
http://www.geocities.com/CollegePark/Union/3039/2221.html
Site :
http://www.geocities.com/CollegePark/Union/3039/0.html
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