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Histoire du Linceul

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L'histoire incontestée du
Linceul
L'histoire supposée du Linceul avant 1357
Sur plus de 13 siècles d'histoire manquante, il serait illusoire de penser
qu'un jour tous les événements seront connus. Il restera donc toujours des
incertitudes.
Les évangiles canoniques:
Matthieu, 27 57-60 :
"Le soir venu, il arriva un homme riche d'Arimathie,
nommé Joseph, qui s'était fait, lui aussi, disciple de Jésus.
Il alla trouver Pilate et demander le corps de Jésus.
Alors Pilate ordonna qu'on le lui remit.
Joseph prit donc le corps, le roula dans un linceul propre et le plaça
dans le tombeau tout neuf qu'il s'était fait tailler dans le roc ; puis
il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla."
Marc, 15 42-46 :
"Déjà le soir était venu et comme c'était la veille du sabbat,
Joseph d'Arimathie,
membre notable du Conseil, qui attendait lui aussi le Royaume de Dieu, s'en vint
hardiment trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.
Pilate s'étonna qu'il fut déjà mort et, ayant fait appeler le centurion, il
lui demanda s'il était déjà mort.
Informé par le centurion, il octroya le corps à Joseph.
Celui-ci, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l'enveloppa
dans le linceul et le déposa dans une tombe qui avait été taillée dans
le roc ; puis il roula une pierre à l'entrée du tombeau."
Luc, 23 50-54 :
"Survint alors un membre du Conseil, nommé Joseph, homme
droit et juste.
Celui-là ne s'était associé ni au dessein ni aux actes des autres.
Il était d'Arimathie, ville juive, et attendait le Royaume de Dieu.
Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.
Puis il le descendit de la croix, le roula dans un linceul et le plaça
dans une tombe taillée dans le roc, où personne encore n'avait été mis.
C'était le jour de la Préparation, et déjà pointait le sabbat."
Jean, 19 38-42 :
"Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus,
mais en secret par
crainte des juifs, demanda à Pilate l'autorisation d'enlever le corps de Jésus.
Pilate le permit. Ils vinrent donc l'enlever.
Nicodème vint aussi ; c'est lui qui précédemment était allé de nuit
trouver Jésus.
Il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès, d'environ cent livres.
Ils prirent le corps de Jésus et l'entourèrent de
bandelettes, avec les aromates,
selon la coutume funéraire juive.
A l'endroit où il avait été crucifié, il y avait un jardin et dans ce jardin un
tombeau neuf ; personne n'y avait encore été mis."
A partir des années 30 , il y aurait eu un portrait de
Jésus à Edesse ( Urfa en Turquie, près de la frontière
syrienne ).
En 57, il disparaît suite aux persécutions dont sont
victimes les premiers chrétiens.
En 340, Saint-Cyrille de Jérusalem, dans ses
Catéchèses, rapporte :
"...les témoins de la résurrection : la roche rouge veinée de blanc et
le Linceul."
Entre 525 et 544, au cours de travaux de reconstruction
consécutifs à une inondation, on retrouve ce qui sera appelé le
Mandylion, caché dans
l'épaisseur d'un mur. Selon l'écrivain grec, Evagre le Scholastique
( 527-600 ), ce voile "acheiropoïète", "non fait de main
d'homme", présente un portrait de Jésus.
En 639, après la prise de la ville par les musulmans,
il est transféré à Constantinople.
En 726, malgré l'occupation musulmane, sa présence à
Edesse est de nouveau signalée par Saint-Jean de Damascène.
Le 15 août 944, après le siège d'Edesse par l'empereur
romain Lécapène, le Mandylion est ramené en grande pompe à Constantinople à
l'église Sainte-Marie du Phare puis à Sainte-Marie des Blachernes, où il sera
exposé soit déplié soit replié dans un cadre ne laissant voir que le visage.
La présence du Linceul, qu'il soit assimilé ou non au Mandylion
est rapportée par plusieurs témoins.
( 4 )
Le 12 avril 1204, les croisés pillent Constantinople,
le Mandylion et/ou le Linceul disparaissent.
On retrouve la trace du Linceul à Athènes de 1205 à 1207,
où il aurait été ramené par le duc Othon de la Roche.
( 5 )
Dérobé lors du pillage de Constantinople en 1204 par la famille
de la Roche, il devient propriété de la famille de Charny.
Plusieurs hypothèses expliquent comment :
Soit le duc d'Athènes, Othon de la Roche,
l'a envoyé en 1208,
à son père, près de Besançon où au moins une copie aurait été faite ( le fameux
faux Linceul de Besançon qui sera détruit en 1794 ).
En 1340, l'arrière-petite-fille d'Othon de la Roche, Jeanne de Vergy, épouse
Geoffroy Ier de Charny.
Soit Geoffroy Ier de Charny en prend possession
au cours de l'un de ses voyages à Athènes.
( 6 )
Soit par l'intermédiaire des Templiers ( y aurait-il un lien avec le "Baphomet", l'adoration du visage barbu ? ).
L'histoire incontestée du Linceul
En avril 1349, Geoffroy Ier de Charny
écrit au pape Clément VI pour lui faire part de son intention de construire
l'église Sainte-Marie de Lirey en hommage à la Sainte Trinité pour son évasion
alors qu'il était prisonnier des anglais. La collégiale sera achevée en 1353.
Geoffroy Ier de Charny meurt à la bataille de Poitiers le
19 septembre 1356.
Sa veuve organise les ostensions du Linceul entre 1357
et 1370 à Lirey, ce qui lui procure des revenus conséquents.
En 1370, l'évêque de Troyes, Henri de Poitiers interdit
les ostensions sous prétexte que le Linceul doit être faux puisque les évangiles
n'en font pas mention (?).
En 1389, Jeanne de Vergy, qui entre-temps a épousé en
secondes noces Aymon de Genève, l'oncle du pape Clément VII, reçoit de ce dernier
l'autorisation de reprendre les ostensions.
Cela provoque la colère du nouvel évêque de Troyes, Pierre d'Arcis
tenu à l'écart. Il ordonne la cessation des ostension mais le clergé local
refuse d'obtempérer et va même se plaindre auprès du pape qui impose à
l'évêque le "silence perpétuel" sous peine d'excommunication.
Pierre d'Arcis en appelle alors au roi Charles VI qui ordonne la saisie
du Linceul, mais le clergé de Lirey n'obtempère toujours pas et poursuit
même les ostensions.
En dernier ressort, l'évêque adresse au pape son fameux
"Mémorandum de Pierre d'Arcis" dans lequel
il affirme que "ce linge habilement peint
sur lequel, par une adroite prestidigitation, était représentée la double
image d'un homme avait été fait pour attirer les foules afin de leur
extorquer habilement de l'argent".
Il affirme que son prédécesseur a enquêté et "qu'il a fini par découvrir
la fraude et comment le linge a été astucieusement peint, la vérité étant
attestée par l'artiste lui-même".
Le pape Clément VII autorise néanmoins les ostension
publiques par sa bulle du 6 janvier 1390 :
"...Enfin celui qui fera l'ostension devra avertir le
peuple au moment de
la plus forte affluence et dire à haute et intelligible voix, toute fraude
cessant, que ladite figure ou représentation n'est pas le vrai Linceul de
Notre-Seigneur, mais qu'elle n'est qu'une peinture ou un tableau du Linceul
qu'on dit avoir été celui du même Seigneur Jésus-Christ."
Pour échapper aux ravages de la guerre de Cent Ans, les héritiers
du Linceul, les chanoines de Lirey, le confient à Marguerite de Charny
qui l'emmène à différents endroits jusqu'en 1453 à Genève. Malgré les
nombreux procès elle refusera toujours de rendre le Linceul.
Elle le vend alors à Anne de Lusignan, épouse du duc Louis Ier de Savoie.
Les ducs de Savoie conservent auprès d'eux le Linceul notamment
dans leur capitale Chambery où le Saint-Linceul apparaît officiellement dans
l'inventaire des reliques de la Sainte-Chapelle le 6 juin 1483.
En 1506, le culte public du Linceul est approuvé de
nouveau et reconnu comme "unique linceul dans lequel Notre-Seigneur
Jésus-Christ lui-même fut enveloppé au tombeau" par la bulle du pape
Jules II du 26 avril.
De nombreuses copies sont faites notamment le "Linceul de Lier"
en 1516 dû à Van Orley.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre 1532, le Linceul est pris dans
le violent incendie qui ravage la chapelle où il est entreposé dans
un reliquaire d'argent dont l'une des parois commence à fondre. Il sera
copieusement arrosé pour sa sauvegarde et en conserve encore de nos jours les
traces.
En 1534, sa restauration est confiée aux religieuses
clarisses de Chambery qui raccommodent la toile en cousant 22 pièces de tissu
triangulaires aux endroits des brûlures et le renforcent en le doublant par
une toile de Hollande.
De 1535 à 1561, il est déplacé au gré des conflits
pour revenir à Chambery.
Le 16 septembre 1578, il est transporté à Turin, nouvelle
capitale de la Savoie.
Entre 1578 et 1720, les ostensions sont annuelles,
le 4 mai.
Puis les ostension se font de plus en plus rares, il y en aura
5 au XIXe siècle, en 1808, 1814, 1842, 1868 et enfin en 1898.
C'est lors de cette dernière ostension, le 28 mai 1898,
que l'avocat italien, Secundo Pia, fut autorisé à prendre
la première photo du Linceul de Turin.
La photographie démontre que l'image du Linceul est une image négative,
( concept moderne découvert seulement au milieu
du XIXe siècle suite à l'invention de la photographie, incompatible
avec les connaissances du moyen-âge ).
En 1900, le chanoine Ulysse Chevalier, est le premier
"à ouvrir le bal" de la controverse, en publiant son "étude critique sur
l'origine du Saint-Linceul de Lirey-Chambery-Turin", favorable à la
thèse du faux, il s'appuie principalement sur le "Memorandum de Pierre d'Arcis".
Le 21 avril 1902, le professeur d'anatomie, agnostique,
Yves Delage, expose à l'Académie des Sciences de Paris son étude
favorable à l'authenticité du Linceul.
Le 23 Mai 1931, à l'occasion d'une nouvelle ostension
publique, Guiseppe Enrie prend de nombreuses photographies du Linceul
en présence de Secundo Pia, âgé de 76 ans, et de scientifiques de l'Académie
Française.
Le Docteur Pierre Barbet conduit de nombreuses expérimentations avec des
cadavres pour reconstituer la Passion de Jésus telle qu'elle apparaît sur le Linceul.
En 1937 la première Commission d'étude du Saint-Linceul est
constituée.
En mai 1939 se tient le premier congrès national sur le
Linceul à Turin.
En septembre 1939, le Linceul est secrètement déplacé
dans l'abbaye de Montevergine près de Naples où il reste jusqu'en 1946.
En 1950 se tient à Rome le Congrès International de Sindonologie.
En 1951, création de la Guilde du Saint-Linceul.
En 1959, création du Centre International de Sindonologie de Turin.
En 1960, premières approches pour valider la faisabilité d'une
datation au carbone 14.
En 1969, le Linceul est secrètement retiré de son coffre
afin d'être étudié par une équipe de scientifiques, sans aucun test direct.
Giovanni Battista Judica-Cordiglia prend la première
photo couleur du Linceul.
Le 1er octobre 1972, un inconnu pénètre par
effraction dans la chapelle Royale pour tenter de mettre le feu au
Linceul qui sera sauvé grâce à sa protection en amiante.
En 1973, le 23 novembre, le Linceul est exposé pour
une retransmission à la télévision.
Le 24 novembre, le Linceul est secrètement étudié par une nouvelle commission
d'experts qui effectuera 4 prélèvements directs de tissu en périphérie du
Linceul et 12 prélèvements de surface à l'aide de ruban adhésif.
En février 1976, l'analyseur d'images VP 8 de la Nasa
révèle la première image tri-dimensionnelle du Linceul qui suscite
un regain d'intérêt de la part des scientifiques et aboutira à la création du STURP,
Shroud of TUrin Research Project.
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En août 1978, ostension publique du Linceul, à l'issue
de laquelle, une équipe de scientifiques du STURP a l'occasion d'étudier
le Linceul durant 5 jours à l'aide d'appareils ultra-modernes
( rayons-X, ultra-violets etc. ).
32 prélèvements sont effectués à l'aide de ruban adhésif.
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En février 1979, une demande officielle est faite auprès
de l'archevêque Ballestrero, gardien du Linceul, pour effectuer une datation au
carbone 14.
En Mars, le STURP tient son premier "Atelier d'Analyse des Données", au cours
duquel seules les conclusions du Dr McCrone sont divergentes.
Le 18 mars 1983, décès de l'ex-roi Umberto II,
propriétaire du Linceul, qui appartient désormais au Vatican sous la
condition qu'il demeure à Turin.
En 1988, après des années d'âpres négociations, le
cardinal Ballestrero accepte un protocole de datation au carbone 14, très
éloigné du protocole initialement prévu, avec seulement 3 laboratoires au lieu
des 7 initialement proposés.
Avant même que les prélèvements soient effectués, la crédibilité et
la rigueur de cette étude sont mis en doute le 15 janvier par les initiateurs
du projet, les Pr Gove et Harbottle qui seront écartés.
Le 21 avril 1988, le Linceul est secrètement retiré de
son écrin en présence du Dr Tite du British Museum, coordinateur du
projet, et des représentants des laboratoires de Zurich, de Tucson et d'Oxford.
Le professeur Riggi effectue les prélèvements sous contrôle vidéo mais
ce dernier sera interrompu au moment où le cardinal Ballestrero et le Dr Tite
placeront les échantillons dans les éprouvettes métalliques qui seront
scellées de nouveau sous contrôle vidéo et remises à chacun des représentants
des laboratoires choisis.
Le professeur Riggi prélèvera pour son propre compte du sang sur la partie
dorsale du Linceul sur les plaies de la couronne d'épines, ainsi qu'un morceau
de tissu.
En août et septembre 1988, des fuites permettent au
"London Evening Standard" et au "Sunday Times" d'annoncer qu'officiellement le
Linceul est un faux datant de 1350.
C'est le 13 octobre 1988 que le cardinal Ballestrero
tient sa conférence de presse officielle au cours de laquelle il annonce
le résultat des tests situant l'âge du Linceul entre 1260 et 1390.
Le 16 février 1989, les résultats officiels de la datation
au carbone 14 du Linceul sont publiés dans la revue Nature.
Le 24 mars 1989, on apprend que le laboratoire
d'Oxford s'est vu attribuer la somme fabuleuse d'un million de Livres par de
riches donateurs et le Pr Tite est nommé à la direction de la chaire
scientifique d'archéologie !
Un symposium est organisé à Paris, réunissant des spécialistes de
différentes disciplines afin d'établir un bilan des études effectuées sur le Linceul.
Il aboutira à la création du Centre International d'Etude sur le Linceul de Turin.
Le 18 septembre 1990, le cardinal Ballestrero qui était
custode à vie est destitué de ses fonctions par le pape Jean-Paul II et remplacé
par l'archevêque de Turin, Monseigneur Giovanni Saldarini qui devient le nouveau
Gardien du Linceul. Sans vouloir contredire ouvertement son prédécesseur, il
déclare :
"Il ne suffit pas d'affirmer que le drap est une pièce médiévale. Le problème
est de comprendre comment il est né".
Le 7 septembre 1992, 5 experts internationaux en textile
peuvent faire des observations optiques seulement, pas de prélèvements autorisés.
En 1993, après avoir examiné l'échantillon de Riggi,
plusieurs scientifiques remettent en doute la datation au carbone 14 à cause du
"vernis Lichenothelia", un revêtement bioplastique qui aurait faussé la mesure.
Le CIELT organise un symposium à Rome. L'ensemble de la communauté scientifique
internationale engagée dans les recherches, après notamment une brillante
démonstration du Dr Upinsky, proclame l'authenticité du Linceul.
Durant la nuit du 11 au 12 avril 1997, un incendie criminel se
déclare dans la chapelle où est entreposé le Linceul qui sera sauvé des flammes
par l'action héroïque du pompier Mario Trematore.
Le CIELT organise un autre symposium à Nice. L'interrogation demeure quant aux
résultats de la datation au carbone 14.
En 1998, du 18 avril au 14 juin, ostension publique du
Linceul.
ostension publique du Linceul prévue du 26 août au 22 octobre
2000.
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du Linceul avant 1357
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Sommaire
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Sciences Physiques
Mathématiques
Mythes et Légendes
Cryptozoologie
Notes :
2 : Jean n'emploie pas le mot sindon mais
othonia, lintea en latin, bandelettes et soudarion, sudarium en
latin, suaire, ce qui reste sujet à controverse.
Othonia est un diminutif d'othone qui désigne une fine toile de lin.
L'ensevelissement par bandelettes était pratiqué par les juifs occasionnellement
seulement, et cela vient en contradiction avec la fin du texte de Jean où il est
dit : "selon que les juifs ont coutume d'ensevelir".
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Mandylion : Selon une théorie encore controversée le
mandylion et le suaire de Turin seraient un seul et même objet.
Les partisans de
cette théorie s'appuient notamment sur les "Actes de Thaddée du VIe
siècle, sur le "Codex Vossianus" du Xe siècle, le Codex Skylitzès du
XIVe siècle ainsi que d'autres témoignages de l'époque.
A noter l'apparition à partir du VIe siècle de l'image du
"Christ Pancrator" ( visage noble, cheveux longs et barbe )
qui s'imposa dès lors dans l'iconographie du Christ.
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4 :
- Vers 1090, l'empereur byzantin Alexis Ier
Comnène demande de l'aide pour la protection des reliques conservées à
Constantinople dont "les linges retrouvés dans la tombe après la résurrection".
- En 1147, le roi de France Louis VII vénère le Linceul à
Constantinople dans l'église Sainte-Marie des Blachernes, avant de
poursuivre sa route vers Jérusalem.
- Le Codex Pray datant de 1150, contient des
miniatures décrivant le Suaire avec de nombreux détails.
- Entre 1151 et 1154, le moine bénédictin Nicolas
Soemundarson se recueille à Constantinople devant "les bandeaux de lin,
avec le soudarion et le sang du Christ".
- En 1171, Amaury Ier, roi de Jérusalem, voit à
Constantinople "le drap que l'on appelle synne où le Christ fut enveloppé".
- En 1201, le gardien des reliques de l'église Sainte-Marie
du Phare, Nicolas Mésaritès, évoque "les linges sépulcraux du Christ qui
bravent la corruption parce qu'ils ont enveloppé l'ineffable mort, nu et
embaumé après la passion".
- Le 12 avril 1204, le chevalier Robert de Clary rapporte
avoir vu à l'église Sainte-Marie des Blachernes "le Sydoine où Notre Sire
fut enveloppé".
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5 : Courrier du neveu de l'empereur
de Constantinople Isaac II Ange, Théodore Ange au pape Innocent III, daté du
1er août 1205 :
"... le Sacré Linceul étant à Athènes."
Présence confirmée par Nicolas d'Otrante, abbé de Casole :
"...les Linges que nous avons vus plus tard de nos yeux."
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6 : Déclaration de sa petite-fille,
Marguerite de Charny en 1443, où elle déclare que le Suaire avait été "conquis
par messire Geoffroy de Charny, feu son grand-père".
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Datation au Carbone 14 :
Cette méthode de datation n'est pas une chronométrie à rebours mais une
carbonométrie, c'est à dire une mesure de proportion entre le carbone 12 stable
et très répandu et le carbone 14, un isotope radioactif du premier qui est fabriqué
dans la haute atmosphère en faible quantité.
Tous les êtres vivants absorbent le gaz carbonique présent dans l'air et la
proportion entre le C12 et le C14 est constante au sein de leurs molécules.
Lorsque l'organisme meurt, il n'y a plus d'apport de C14 et sa teneur
diminue en fonction de sa période de 5 700 ans.
C'est donc en mesurant la proportion restante de C14 que l'on peut déduire
par une loi mathématique simple le temps écoulé depuis la mort.
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